
Les disques favoris d'Antoine Bareil
Violon solo de l'Orchestre symphonique de Laval

Retrouvez toute la playlist d'Antoine Bareil sur Spotify ici :
Miles Davis, Bitches Brew
Columbia (1969)

Le chef-d’oeuvre de Miles Davis, avec les meilleurs improvisateurs du moment. La perfection à tous points de vue.
Steve Reich, Drumming
Deutsche Grammophon (1974)

Le rythme à l’état pur. Un des incontournables de la musique minimaliste, une oeuvre qui a fait école. À noter qu’à l’époque, aucun 33 tours ne pouvait contenir la pièce complète! Ce n’est qu’en 1996 qu’une édition sur 2 CDs a finalement vue le jour.
Frank Zappa, One Size Fits All
Zappa Records (1975)

L’âge d’or de Frank Zappa, avec un groupe de feu. Des compositions sans filtres, de l’inventivité sans bornes, des textes absurdes. Le bonheur!
Arvo Pärt, Tabula Rasa
Lithuanian Chamber Orchestra
ECM (1984)

Un disque qui a accompagné les moments plus difficiles de mon adolescence. Tristesse, pureté et douceur font ici office de baume sur toutes les plaies.
John Adams, Harmonielehr
San Francisco Symphony
Edo de Waart, chef
Nonesuch (1985)
J’ai joué cette oeuvre avant de l’écouter sur disque, et je n’ai plus jamais été le même par la suite. Une très, très grande symphonie.

René Lussier, Le trésor de la langue
Ambiances Magnétiques (1989)

Comment classer cette oeuvre? En ne la classant pas! « Le trésor de la langue » fêtait récemment ses 30 ans, et demeure aujourd’hui une oeuvre actuelle et pertinente. Fait amusant, Maestro Trudel y joue du trombone!
François Pérusse, L’Album du peuple, Tome 2
Zéro Musique (1992)

Pour sa folie, mais aussi pour sa musique au sens large. François Pérusse est avant tout un musicien de grand talent.
Stravinsky, Pétrouchka, Le Sacre du printemps
Deutsche Grammophon (1992)
The Cleveland Orchestra
Pierre Boulez, chef

Ma version de référence du Sacre, parce que c’est la première que j’ai écoutée en boucle. Stravinsky, le seul et unique. Indémodable.
Kronos Quartet, Short Stories
Nonesuch (1993)

Un petit bijou, avec des compositions d’entre autres John Zorn, Steven Mackey et Scott Johnson. J’ai eu la chance de collaborer avec Steven Mackey il y a de cela quelques années et je n’en reviens pas encore.
John Zorn, Naked City - Absinthe
Disk Union (1993)

Un autre disque qui m’a remis les pendules à l’heure. Du bruitisme violent, des créations sans détour - pour les oreilles averties seulement…
Frank Zappa, Civilization Phase III
Zappa Records (1994)
La dernière véritable oeuvre de Frank Zappa, parue un peu moins d’un an après la mort de mon idole de jeunesse. Pour les amateurs de musique électronique qui laisse perplexe et qui dérange un peu.

Claude Vivier, Zipangu
Philips (1996)
Schönberg Ensemble
Asko Ensemble
Reinbert de Leeuw, chef
Les oeuvres du compositeur Québécois Claude Vivier comme il était temps qu’on les entende. Selon moi, une référence pour chacune des pièces présentées. Mention spéciale à «Zipangu» pour 13 cordes, qui demeure une de mes compositions préférées.

Radiohead, Kid A
EMI (2000)
Je me souviens comme si c’était hier d’avoir entendu les 5 premières notes de «Everything In Its Right Place», la première pièce du disque, et sentir être marqué au fer rouge. On aime ou on déteste, il n’y a pas d’entre-deux. Moi j’adore.

King Crimson, The Power To Believe
EMI (2003)
Voici un des rares groupes a avoir su se réinventer au fil du temps. Fondé en 1968 et toujours actif aujourd’hui, ce dernier opus original m’avait une fois de plus beaucoup impressionné. Pour ceux qui cherchent encore ce que la musique progressive a de bon à offrir !

Brian Eno, Lux
Warp Records (2012)
Découvert sur le tard, alors que je cherchais la musique de voiture idéale pour me permettre de m’évader, ailleurs que dans l’analyse de la musique qui entrait dans mes oreilles. Brian Eno a pratiquement inventé la musique dite “de relaxation” avec «Discreet Music» en 1975, et il demeure un des rares à en produire qui ne soit pas - pardonnez-moi l’expression - quétaine!
